Un lieu dialectique
La « conscience de la temporalité » se double d’une « conscience de la spatialité » ; ce qui permet de faire des épreuves de l’in situ et des pratiques d’un site à altérations, à fragmentations et à délocalisations des expériences du lieu. Richard Serra, de son côté, formule cette ligne problématique, lorsqu’il précise que le site doit / est « redéfini et non pas représenté »2) lorsqu’il avance par exemple à propos de Shift : « je voulais obtenir une dialectique entre la perception du lieu par un individu et sa relation au terrain où il se déplace en marchant. Il en résulte une certaine manière de se mesurer soi-même en s’affrontant à l’indétermination du terrain »3)
Voir aussi Sur l’entropie et le paysage : à propos de Robert Smithson 4)